Cest à Herzliya en Israël que se tient cette semaine le Davos israélien1, grande conférence consacrée aux questions stratégiques et économiques israéliennes. La chute de la popularité de Barack Obama au cours de lannée dernière figure parmi les nombreux sujets abordés lors de cette dixième édition.
Un consensus frappant commence à émerger chez les israéliens comme chez les étrangers autour de cette question: on a rarement observé une telle concentration de la prise de décisions (decision-making) en matière de politique étrangère au sein du président quau cours de la présidence Obama.
Javais déjà entendu ce constat en Europe. Plusieurs hommes politiques avaient ouvertement dénoncés un certain blocage au sommet de ladministration, perceptible dans la décision de renoncer au bouclier anti-missile en Pologne et en République Tchèque, où encore dans laugmentation du nombre de troupes en Afghanistan.
La mauvaise communication entourant labandon du projet de bouclier anti-missile, ainsi que le délai associé à lannonce de lenvoi de soldats supplémentaires, nont fait que renforcer le consensus à Herzliya. Ce consensus sest accru lorsquObama a décidé de faire pression sur Israël en demandant un gel de chaque colonne, tout en ignorant quen cas de refus, lhumiliation palestinienne serait profonde.
Si Barack Obama souhaite réussir sa présidence, il faut impérativement que le mode de decision-making change à la Maison Blanche.